« Apprendre en jouant »

Le BAC à 9 ans !

Tu as sûrement déjà vu passer ces histoires de « mini-bacheliers » qui défrayent la chronique. Des ados, ou même des enfants, qui maîtrisent des programmes entiers avant d’avoir l’âge du collège. Hugo Sbai, par exemple : bachelier à 12 ans, cerveau survolté mais attitude tranquille. Plus récemment, une fillette pleine de vivacité devient la plus jeune bachelière à 9 ans. Et derrière cette performance : une méthode qui intrigue, Aleph, basée sur un principe simple mais puissant : apprendre en jouant.

Alors, coup de com’ ou vraie révolution pédagogique ? On est allé voir.

Le jeu, ce moteur oublié de l’apprentissage

La méthode Aleph est dispensée par un orgasnisme de formation, ISOCET, connu pour avoir conduit une élève précoce à décrocher son bac à 9 ans ! La méthode part d’une idée très intuitive : le cerveau est plus fort quand il s’amuse. Rien de nouveau en soi — on sait depuis longtemps que la dopamine booste la mémoire — mais ici, cette logique est poussée à fond. Le cours n’arrive plus comme un bloc théorique indigeste : il devient une aventure, une progression, une série de défis. On ne « subit » plus le savoir, on l’explore.

Une des clés, c’est le rythme. On avance niveau après niveau, dans un mélange de logique, d’intuition et de curiosité. Les matières ne restent pas enfermées chacune dans leur case : les maths éclairent la physique, la physique nourrit l’informatique, l’informatique sert à visualiser les maths. L'environnement est ouvert et inspire la curiosité.

Et c’est précisément cette dynamique qui permet à certains élèves — même très jeunes — de franchir des étapes qu’on croyait réservées aux plus âgés.

Notre cerveau valide la méthode

Si la méthode Aleph fonctionne, ce n’est pas parce qu’elle est magique, mais parce qu’elle concilie pédagogie et neurosciences. L’approche repose sur de petits objectifs clairs, qui évitent la surcharge mentale. Les idées reviennent régulièrement sous des formes légèrement différentes, ce qui permet de les intégrer sans s’en rendre compte, comme une mécanique de jeu vidéo qu'on apprend en situation.

Chaque petit succès déclenche un retour immédiat : tu comprends, tu avances, tu te sens capable. Et ça, c’est un carburant que le système scolaire classique oublie parfois de mettre dans le moteur. L’élève reste actif, jamais passif. Il manipule, teste, visualise, et retient parce qu’il a compris, pas parce qu’il a récité.

Cette manière d’apprendre, plus libre et moins verticale, fonctionne étonnamment bien avec des jeunes qui, au départ, ne se sentaient « bons en rien ». L’ennui disparaît, et avec lui cet éternel sentiment d’échec qui plombe tant de parcours.

9 ans, bac de maths : un exploit…

L’histoire a fait le tour des médias : un enfant de 9 ans a réussi l’épreuve de maths du bac. Évidemment, ça fait lever les sourcils. Mais ce n’est pas un mythe : l’épreuve était officielle, et le gamin a vraiment décroché des points que beaucoup d’élèves plus âgés envieraient.

Ce qui frappe, c’est qu’il n’a pas suivi un entraînement militaire. Pas de journées de 12 heures courbé sur un bureau. Son travail ressemblait plutôt à un parcours d’explorateur : des schémas, des manipulations, des raisonnements qu’il construisait étape par étape, presque comme un jeu de société géant. Le plaisir d’apprendre était constamment encouragé.

Le message, au fond, n’est pas « deviens un prodige » mais « apprends autrement ». La performance extrême attire les caméras, mais la méthode, elle, peut être utile à beaucoup.

Et pour les apprentis, ça peut apporter quoi ?

De plus en plus de CFA s’inspirent de ces approches ludiques. Pas pour « gamifier » tout et n’importe quoi, mais pour reconnecter le savoir à l’action. Dans un monde où on change de métier plusieurs fois dans une vie, une méthode agile, adaptable et plaisante est bienvenue.

Faut-il s’y mettre ?

Soyons réalistes : la méthode Aleph n'injecte pas les maths pendant ton sommeil. Il faut du travail, de la régularité, un cadre. Mais cette méthode redonne un droit essentiel : celui de prendre du plaisir en apprenant.

Quand tu troques « je n’y arrive pas » contre « je n’ai pas encore trouvé la bonne approche », tu ouvres une porte. Et derrière cette porte, il n’y a pas seulement des petits génies médiatisés, mais peut-être des gens normaux à qui on offre un autre moyen de progresser.

  -  04/12/2025

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