Le premier Ministre, Jean Castex, lors son allocution à Besançon, au CFAI de Franche-Comté, jeudi 23 juillet 2020.
Juste avant qu'elle ne quitte ses fonctions de ministre du travail, Murielle Pénicaud a annoncé cette aide exceptionnelle, qui se substitue à l’aide unique aux employeurs d’apprenti pour la première année d'un contrat.
En première lecture l'aide était assortie de conditions : elle devait concerner les entreprises qui recruteront des apprentis préparant des diplômes inférieurs ou égal au niveau de la licence professionnelle.
De nombreuses voix se sont élevées contre cette décision qui excluait les embauches d'apprentis en Master.
Le premier ministre Jean Castex qui considère que « l'apprentissage ça marche très bien ! », n'a pas évoqué la question le 23 juillet dans son allocution sur l'emploi des jeunes à Besançon.
Mais la proposition d'étendre la mesure aux apprentis en Master a fait son chemin, elle été bien accueillie au Sénat et l'assemblée nationale a retenu la proposition des sénateurs. L’article 27 de ce texte, définitivement adopté par le Parlement ce jeudi 23 juillet, prévoit désormais que cette aide soit versée aux entreprises recrutant des apprentis préparant “un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalant au plus au niveau 7 du cadre national des certifications professionnelles”, soit au niveau du master. (voir le lien vers l'article 27 du projet de loi).
« On va mettre le paquet ! » : annonce Jean Castex qui a détaillé les mesures de son gouvernement pour aider les jeunes en prévision de cette rentrée qui s'annonce difficile : « un seul chiffre, les dépenses que l'Etat consacre aux questions d'emploi, de qualification ou de formation des jeunes est de l'ordre de 3 milliards et demi d'euros. [...] A cela nous allons ajouter 6 milliards et demi d'euros, dans le cadre du plan de relance. »
Un budget assez colossal de près de 10 milliards d'euros au total, rendu possible « grâce à l'accord historique, que le président français et la chancelière allemande ont obtenu sur le plan européen ! », selon le premier ministre.
EN DIRECT | #1jeune1solution : déclaration du Premier ministre @JeanCastex. https://t.co/Sb0PzE5FPL
— Gouvernement (@gouvernementFR) July 23, 2020
Le premier ministre confirme ainsi la déclaration d'Emmanuel Macron à Chambord en juillet : « Aucun jeune dans la République sans solution ». Le gouvernement étend l'exonération de charge de 4 000 euros pour l'embauche d'un jeune de moins de 25 ans, qui sera portée jusqu’à un salaire équivalant à deux Smic, soit un peu plus de 3 000 euros mensuels.
Cette dépense exceptionnelle devrait également couvrir le financement de 200 000 places dans des formations qualifiantes supérieures pour les jeunes diplômés, ce qui pourrait retarder leur arrivée sur le marché du travail en leur permettant d'effectuer un semestre ou une année d'études en plus.
Et aussi, pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi, 300 000 parcours sur mesure seront proposés à travers notamment les Contrats initiative emploi ou les Garanties jeunes.
Et enfin le service civique (140 000 jeunes), avec 100 000 missions supplémentaires dans des associations. Environ 20 000 jeunes pourront en profiter dès septembre et 80 000 en janvier prochain.
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Bonjour. Cela fait à peu prêt 18 mois que je suis en apprentissage. A cause de plusieurs facteurs, je n'ai pas pu organiser l'entretien de fin de ..
...Moins de 18 ans | 18 à 20 ans | 21 ans à 26 ans | |
1ère année | 42 € (27% SMIC) | 668 € (43% SMIC) | 824 € (53% SMIC) |
2ème année | 606 € (39% SMIC) | 793 € (51% SMIC) | 948 € (61% SMIC) |
3ème année | 855 € (55% SMIC) | 1 042 € (67% SMIC) | 1 213 € (78% SMIC) |