Les entrées en apprentissage ont augmenté de 98 % entre 2019 et 2021, soutenues par les aides exceptionnelles versées aux employeurs d’alternants pour faire face à la crise.
Cette aide accordée aux employeurs qui recrutent des alternants (jeunes en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation) sera prolongée pour les contrats conclus jusqu'à la fin de l'année 2022. C'est ce qu'annoncait déjà Olivier Dussopt, nouveau ministre du Travail, du Plein emploi et de l'insertion, dans un communiqué de presse en mai. Ces mesures font suite au plan « 1 jeune, 1 solution » et s'inscrivent dans le cadre du dispositif « France Relance ». Elles visent à faciliter l'entrée dans la vie professionnelle des jeunes particulièrement touchés par les conséquences de la crise sanitaire.En dépit du rapport de la cour des Comptes dénonçant le coût ruineux de cette aide et des conséquences de la réforme de 2018 qui a abouti à l'augmentation du coût des formations par apprenti (plus de 17 %), la mesure a été confirmée par la première ministre Elisabeth Borne, en juin, devant les élus de Seine-et-Marne : « investir dans la jeunesse est majeur pour notre avenir, c’est un investissement qui vaut la peine donc on le fait ».
L'aide exceptionnelle reste de 5 000 € pour le recrutement d'un alternant (en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation) de moins de 18 ans et de 8 000 € si celui-ci a plus de 18 ans et moins de 30 ans
Les contrats d'apprentissage et les contrats de professionnalisation conclus entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2022 pour préparer un diplôme ou un titre allant jusqu'au niveau 7 du cadre national des certifications professionnelles (master, diplôme d'ingénieur...).
Les contrats de professionnalisation doivent être conclus avec des salariés de moins de 30 ans. Ces contrats peuvent également être des certificats de qualification professionnelle (CQP) ou des contrats de professionnalisation expérimentaux.
L'aide forfaitaire s'adresse à toutes les entreprises et associations.
Pour les entreprises de moins de 250 salariés, cette aide est versée sans condition. Elle se substitue pendant la première année d'exécution du contrat à l'aide unique, pour les entreprises éligibles.
Les entreprises de 250 salariés ou plus peuvent bénéficier de l'aide si elles respectent l'une des deux conditions suivantes :
Si ces objectifs ne sont pas atteints, les sommes perçues devront être remboursées.
L'aide est versée mensuellement, avant le paiement du salaire à l'apprenti, pendant la première année du contrat d'apprentissage ou du contrat de professionnalisation.
Pour une entreprise, l'aide à l'embauche couvre 100 % du salaire d'un apprenti de moins de 21 ans, 80 % du salaire d'un apprenti de 21 à 25 ans révolus et près de 45 % du salaire d'un apprenti de 26 ans et plus (la première année).
Votre avis:
Le gouvernemment vise le million d'apprentis. On l'espère tous car l'apprentissage est un moteur social dans la cité mais il faudra trouver une solution pour financer un million d'apprentis ! Parmi les nouvelles contributions à trouver, je suggère de prélever 1% sur le revenu des autoroutes françaises :)
Bonjour à tous je suis dans une impasse. Je souhaiterais démissionner, j'ai donc effectué la saisine du mediateur de l'apprentissage . A l'issu ..
...Moins de 18 ans | 18 à 20 ans | 21 ans à 26 ans | |
1ère année | 472 € (27% SMIC) | 751 € (43% SMIC) | 926 € (53% SMIC) |
2ème année | 681 € (39% SMIC) | 891 € (51% SMIC) | 1 066 € (61% SMIC) |
3ème année | 961 € (55% SMIC) | 1 171 € (67% SMIC) | 1 363 € (78% SMIC) |